C’est quoi le stress aéronautique ?
Vous tremblez en pensant aux vacances ? Vous paniquez à l’idée de votre prochain déplacement professionnel ? Vous craignez un crash et vous vous posez des questions inquiètes sur les turbulences ou la sécurité aéronautique ? Vous redoutez de vous sentir mal car vous pensez ne pas pouvoir supporter d’être enfermé de longues heures sans bouger ? Vous restez marqué par une épreuve vécue lors d’un précédent vol ? En un mot, vous appréhendez l’avion ?
Oui ! Vous n’êtes pas le seul ! Un million de personnes par jour prennent l’avion tout en étant anxieuses sans compter celles que la terreur cloue au sol ! Savez-vous que la peur empêche une personne sur dix de prendre l’avion ? Et si vous voyagez, ne croyez pas que vous soyez le seul à bord à ne pas être zen ! Un passager sur trois se déclare anxieux et même les voyageurs les plus confiants connaissent parfois des pointes d’angoisse durant un vol!
Les troubles anxieux liés à l’avion sont souvent un mélange de peurs rationnelles et irrationnelles. Oui, les avions peuvent crasher et celui dans lequel vous allez voler a un risque de s’écraser mais, vous le savez, cette probabilité est extrêmement faible. En fait, vous avez peur principalement parce que vous pensez ne pas pouvoir être capable de gérer la situation aérienne ! Votre peur est réelle, vos émotions sont réelles mais la menace, elle, est-elle réelle ? Probablement pas…
Le stress aéronautique peut aller de l’anxiété légère relativement facile à surmonter jusqu’au véritable calvaire que vivent les phobiques ou les grands anxieux. Il existe 3 grandes familles de troubles anxieux : les phobies, l’anxiété et les attaques de panique.
La phobie est une peur rarement basée sur des faits objectifs ou sur la réalité. En fait, les personnes sont victimes de leur imagination et des films catastrophe qu’elles se racontent ! Bref, la phobie est le résultat de l’incapacité à gérer son imagination et ses pensées ! Ce phénomène peut atteindre n’importe qui, quel que soit l’âge, le sexe, indépendamment de la force de caractère, de l’intelligence et de la volonté. Il existe 3 grandes catégories de phobie aéronautique :
– L’altiphobie ou phobie de hauteurs. C’est la peur innée de tomber, la peur du vide.
– La claustrophobie. C’est la peur d’être claustré dans les espaces restreints quel que soit le lieu (ascenseurs, transports en commun, grands magasins, etc.)
– L’agoraphobie. C’est la peur de se retrouver dans des endroits ou des situations d’où il est difficile de s’échapper ou dans lesquels il est incertain de trouver secours en cas d’attaque de panique (foule, file d’attente, ponts, transports en commun, etc.).
L’anxiété. Ce qui est caractéristique de l’anxiété, c’est l’amplification péjorative. Les personnes se tricotent dans la tête un avenir lourd de menace.
– L’anxiété aéronautique. Certains passagers souffrent d’anxiété continue tout au long du voyage aérien mais la plupart manifestent une anxiété légère et ne craignent que certaines phases du vol : le décollage, lorsqu’il y a des turbulences, lorsque l’avion émet certains bruits et/ou l’atterrissage.
– Parmi les passagers anxieux, certains ressentent le besoin de tout contrôler et ne supportent pas de ne pouvoir maîtriser totalement les différents paramètres d’un voyage en avion.
– Certaines personnes souffrent d’anxiété généralisée. Elles sont tracassées ou ont des craintes récurrentes (par exemple, par rapport à la santé, aux finances, etc.) et ont souvent le sentiment qu’un événement négatif est sur le point de se produire.
Les bruits à bord d’un Airbus A32F
Tous ces bruits vous sont décrits en fonction des différentes phases de vol, prises par ordre chronologique. Ces bruits sont les plus perceptible lorsqu’on se situe au milieu de l’avion, vers les ailes (rangées 10 à 20 sur les A32F). A ces places précises, vous pourrez entendre tous ces bruits très distinctement.
Durant l’embarquement, on est souvent amené à entendre des bruits sourds, des chocs sous ses pieds. Il s’agit de vos bagages qui sont «balancés/chargés» par les agents en soute à bagages.
Peu de temps après (10 à 20 secondes), ronronnement à droite : Alors que l’avion recule, nous initialisons la séquence de mise en route des moteurs. Sur un Airbus A32F, le moteur qui est démarré en premier est toujours le n°2 (celui situé à droite). En fait, ce moteur permet de pressuriser le système hydraulique YELLOW qui est en partie utilisé pour le système de freinage.
Ensuite, dans la foulée, nous initialisons la séquence de démarrage du moteur n°1. On entend donc le même ronronnement que précédemment mais à gauche. Le moteur commence sa rotation jusqu’à 20% de N1 (à l’aide d’air comprimé) puis le carburant est injecté. Le moteur accélère légèrement puis revient à son régime de ralenti. Ensuite, dès le début du roulage, vous pourrez sentir un léger freinage, tout de suite après avoir commencé d’avancer. Il s’agit du check de pression des freins que nous effectuons dès le début du roulage (contrôle de l’instrument/jauge accumulateur situé sous la commande de train d’atterrissage). Au passage, vous pourrez aussi observer le contrôle des commandes de vol (aileron qui se lèvent et se baissent).
Autre bruit de moteur 2 à 3mn après le décollage Rentrée des volets
Ensuite, impression d’arrêt des moteurs en fin de croisière. En fin de croisière, vous aurez l’impression que les moteurs s’arrêtent, il s’agit en fait du début de descente. Les moteurs resteront quasiment au ralenti durant tout la descente. Pour connaître précisément cet instant, voici la règle que nous utilisons systématiquement pour calculer la position du début de descente. La descente de fait toujours selon un plan de descente à 3° nous commençons la descente. Passant 10 000ft, vous entendrez à nouveau le SIGN du signal « attachez vos ceinture ».
J’ai peur du crash !
Oui, malgré les accidents de ces derniers mois, l’avion reste le mode de transport le plus sûr. Pour vous en convaincre, voici quelques chiffres sur la sécurité aéronautique :
– Sur base nombre de kilomètres parcourus, l’avion est 2 fois plus sûr que le chemin de fer, 10 fois plus que l’automobile, 20 fois plus que le bateau.
– On dénombre une trentaine d’accidents d’avion de compagnie commerciale par an. Ces accidents causent entre 1.000 et 1.200 décès (de 450 à 1.500) – soit 0,02 mort par 100.000 de Passagers par Kilomètre Transportés – pour près de 2 milliards de passagers.
– En 2004, 464 personnes sur 1 milliard 800 millions voyageurs sont décédées dans un accident aéronautique impliquant une compagnie civile. Durant cette même période, dans le monde, 1 million 200 mille personnes ont succombé sur les routes.
– Pour une personne qui meurt dans un accident d’aviation, près de 2.600 trouvent la mort sur les routes. Autre comparaison, le tabac tue 10 millions de personnes par an dans le monde. Pour atteindre un taux de mortalité équivalent en aéronautique, il faudrait que s’écrasent par jour 30 Boeing 747 ! En moyenne, une personne peut voler au moins une fois par jour pendant 40.800 jours avant de mourir dans un accident impliquant une compagnie d’aviation commerciale sérieuse !
– En 25 ans, le nombre de passagers a doublé (de 1 à 2 milliards) et le nombre de décès a diminué de moitié (de 2.000 à 1.000). Le risque de mourir dans un accident d’avion est 4 fois moins important qu’il y 25 ans et 100 fois moins élevé qu’il y a 50 ans (2 morts par 100.000 de Passagers par Kilomètre Transportés en 1950 contre 0,02 aujourd’hui).
– Les tentatives de détournement et les attentats ont diminué depuis le 11 septembre 2001.
Les récits d’accidents d’avion font l’objet de mise en scène et sont truffés d’imprécisions, d’erreurs, voire de mensonges. Vous est-il déjà arrivé de lire dans les journaux un sujet sur lequel vous avez quelque connaissance, par exemple un article qui concerne votre domaine d’expertise professionnelle, sans vous étonner de l’approximation des propos ?
L’aviation est une matière complexe. Les médias tentent de rendre compte des accidents mais ne sont pas capables de donner des informations de qualité. Si vous désirez connaître la vérité sur les accidents, lisez la littérature spécialisée.
Rappelez-vous aussi que les pilotes ne sont plus des kamikazes comme ils l’étaient au début de l’aventure aéronautique. Tout comme vous, les membres de l’équipage ont une famille qu’ils veulent retrouver, des projets qu’ils désirent réaliser et l’envie de pratiquer leur métier jusqu’à une retraite bien méritée !
Sachez encore que les accidents sont de moins en moins tolérés parce qu’ils sont un frein au développement du transport et qu’ils représentent un risque de ruine pour les compagnies ou les constructeurs impliqués.
Pour terminer, n’oubliez pas que les règles aéronautiques sont nettement plus exigeantes que le code régissant la circulation routière. Voici quelques exemples :
– Les routes aériennes sont toutes à sens unique.
– La distance minimale entre 2 avions qui se suivent au-dessus des continents est de 10 Km. Cette distance peut aller jusqu’à 200 Km lorsqu’ils survolent un océan.
– La hauteur séparant 2 routes convergentes est de 600 mètres.
– Les pilotes ne prennent pas le même repas afin que l’un des deux reste opérationnel en cas d’intoxication alimentaire.
Pas forcément. Selon une étude américaine, on compte 96% de survie tous incidents d’aviation confondus et 56% de survie dans les cas d’accidents sérieux. De nombreuses peurs sont le résultat d’un manque d’information, d’une mauvaise information ou d’un manque de compréhension. N’hésitez pas à discutez avec des habitués des voyages en avion, des hôtesses de l’air ou des pilotes.
J’ai peur de la panne !
Il est presque plus difficile de faire descendre un avion que de le faire monter. C’est parce qu’un avion vole trop bien que sont utiles les aérofreins, surfaces situées sur les ailes de l’appareil (qui augmentent la traînée aérodynamique) !
Si le bruit provoqué par la poussée des réacteurs peut effrayer certains passagers, d’autres s’inquiètent de leur diminution. Le pilote réduit les gaz lorsque la pleine puissance n’est plus nécessaire. En réalité, ces variations sonores sont la preuve que tout va bien !
La panne de tous les moteurs au décollage est hautement improbable. En aéronautique, un événement est dit improbable s’il a moins de chance sur un milliard de se produire (1/1.000.000.000).
J’ai peur des turbulences !
Les turbulences entraînent des secousses tout à fait normales, similaires à celles que l’ont peut ressentir dans un train ou dans une voiture. Avez-vous déjà roulé sur une route pavée ? Avez-vous ressenti les « turbulences » ? Généralement, l’air est « lisse » mais parfois des petites ridules se forment et peuvent donner une sensation de turbulence. Et comme votre voiture sur une route pavée, l’avion reste très stable « sur la route » du ciel.
Avez-vous déjà traversé un nid de poule en voiture ? Avez-vous sauté sur votre siège ?
Votre boisson a-t-elle débordé de son récipient ? Le trou doit-il être important pour provoquer cela ? Non, n’est-ce pas? Et d’autant moins que vous roulez rapidement (et l’avion, lui, parcourt 250 mètres par seconde !). Et maintenant, pensez à l’avion. Lorsque vous déposez un verre d’eau sur votre tablette, il y a peu de chance pour que l’eau déborde.
avec l’expérience. Plus vous voyagerez en avion et moins vous éprouverez ces sensations !
Par exemple, aucune turbulence n’est assez puissante pour briser les ailes d’un avion dont l’extrémité est très souple. La flexibilité de l’extrémité de l’aile d’un A 340 peut atteindre près de 7 mètres d’amplitude !
Les ailes de l’avion peuvent être comparées aux amortisseurs d’une voiture. Il est tout à fait normal qu’elles bougent en vol.
Sachez aussi que le pilote d’essai vole aux limites de l’avion pour en tracer le domaine de vol alors que le pilote de compagnie aérienne vole toujours en deçà des possibilités techniques de l’appareil.
Un petit conseil : Demandez à être placé à l’avant de l’appareil (en avant des ailes ou sur les ailes) car c’est l’endroit où l’on ressent le moins les éventuelles turbulences.
J’ai peur que l’avion ne tombe !
Avez-vous déjà pensé à ce qui porte votre voiture ? Non, ce ne sont pas les pneus mais l’air sous pression qu’ils contiennent. C’est juste un peu d’air qui porte le poids énorme de votre voiture ! Réfléchissez-y… Et rappelez-vous aussi que l’air fait avancer les bateaux à voile et tourner les éoliennes ; il provoque les friselis sur les étangs et le mouvement des feuilles ; il éteint une bougie, etc.
à le soulever. Remarquez que votre main s’élève d’autant plus vite que la vitesse augmente.
Faites une deuxième expérience. Prenez une feuille de papier et tenez-la par les deux extrémités de sa largeur. Vous constatez qu’elle se plie vers le bas sous l’effet de la pesanteur. Soufflez maintenant sur la partie supérieure de la feuille. Surprise ! La feuille se soulève. Or, vous avez soufflé au-dessus et non au-dessous d’elle !
Rappelez-vous que le choc des images relayées par les médias suite à un accident aéronautique occulte la vérité : l’avion est le moyen de transport le plus sûr au monde !
Sachez que vous avez plus de risque d’être victime d’un accident de voiture en vous rendant de votre domicile à l’aéroport que durant votre vol !
J’ai peur de ne pas pouvoir supporter cette situation !
Malgré les risques, de nombreuses personnes volent. C’est notamment le cas du personnel navigant ! Pourquoi sont-ils des usagers confiants et confortables ? Parce qu’ils pensent que toutes les précautions sont prises. Ils acceptent également que s’ils trouvent la mort durant le vol, c’est que leur heure était venue ! A partir du moment où ils décident de voyager par la voie des airs, ils cessent de s’inquiéter car ils savent que l’avion ne tient pas en l’air par hasard. Pas plus d’ailleurs qu’il ne tient en l’air parce qu’on s’agrippe aux bras du fauteuil !
L’air à l’intérieur de l’avion est complètement renouvelé toutes les 2 minutes ! Le système d’air conditionné est nettement plus efficace que les systèmes les plus perfectionnés dont sont équipés les buildings (qui ne renouvellent que 20% de l’air et ne sont pas équipés de filtres aussi performants).
Lorsque vous avez une relation sexuelle, votre rythme cardiaque s’accélère, votre respiration devient saccadée, vous avez des coups de chaleur et cependant vous ne pensez pas que vous allez mourir… Dans le cas de la peur, ce que vous devez retenir, c’est que ces sensations sont inconfortables mais ne sont pas dangereuses. Vous êtes juste en train d’expérimenter une épreuve qui s’appelle une bonne frousse. Rappelez-vous que des psychologues sont prêts à vous aider ! Gérer ses émotions et ses pensées, c’est possible !
Lorsque vous avez une relation sexuelle, votre rythme cardiaque s’accélère, votre respiration devient saccadée, vous avez des coups de chaleur et cependant vous ne pensez pas que vous allez mourir… Dans le cas de la peur, ce que vous devez retenir, c’est que ces sensations sont inconfortables mais ne sont pas dangereuses. Vous êtes juste en train d’expérimenter une épreuve qui s’appelle une bonne frousse. Rappelez-vous que des psychologues sont prêts à vous aider ! Gérer ses émotions et ses pensées, c’est possible !
Conseils pour les passagers anxieux
– Consultez un dentiste.
– Traitez les rhumes (décongestionnant nasal) et consultez un médecin en cas de problème ORL important.
– Préparez vos affaires suffisamment à l’avance afin de ne pas ajouter un stress inutile au moment du départ.
– Avant votre premier vol, discutez avec des habitués des voyages en avion, des hôtesses de l’air ou des pilotes.
– Préparez-vous psychologiquement au voyage. Les hyper-anxieux peuvent participer à des stages de relaxation (Yoga, méditation) ou suivre une psychothérapie.
– Si vous en avez les moyens, réservez un siège en première classe (service de cabine plus attentionné, plus grand confort).
– Renseignez-vous s’il est possible de réserver un siège. Demandez à être à l’avant de l’appareil (en avant des ailes ou au niveau des ailes) car c’est l’endroit où l’on ressent le moins les turbulences. Un siège «couloir » vous permet de vous lever plus facilement ou de parler au personnel de cabine. Une place « fenêtre » vous permet d’admirer le paysage ou les nuages.
– La veille du départ, relaxez-vous, regardez un film drôle ou détendez-vous en passant une bonne soirée avec des amis (mais n’allez pas dormir trop tard).
– Evitez les excitants (alcool, café, thé fort, tabac) et les acides (jus d’orange).
– Evitez les boissons gazeuses et les aliments fermentescibles (légumes secs, lait, maïs, chou, poivron).
– Prévoyez des vêtements amples dans lesquels vous vous sentirez à l’aise et qui vous donnent confiance en vous.
– Emportez des chewing-gum. En mâcher réduit la tension et prévient les douleurs auriculaires lors de la descente de l’avion.
— Arrivez à l’avance (et accompagné) à l’aéroport pour être à l’aise et vous familiariser avec les lieux. Il est inutile d’ajouter à votre angoisse la peur de rater l’avion.
– Emportez des bouchons auditifs en mousse ainsi qu’un masque qui protège vos yeux de la lumière.
– Prévoyez un coussin-appuie-tête, afin d’améliorer votre confort et d’éviter de vous réveiller avec des douleurs cervicales.
– Emportez un pull ou un sweat-shirt (et éventuellement un foulard si vous êtes frileux) car la climatisation de l’appareil crée une température fraîche. Un vêtement personnel douillet est plus rassurant que les couvertures qui vous seront distribuées.
– Portez des bas de contention.
– Arrivez un peu en avance pour “bien prendre possession des lieux”.
– Asseyez-vous confortablement.
– Entamez la conversation avec votre voisin ou avec le personnel de bord. Parler procure un certain soulagement. Une personne qui parle souffre moins que celle qui se tait.
– N’hésitez pas à exprimer vos peurs et vos difficultés au personnel de bord. Cela ne les dérange pas. C’est son travail d’être à votre service et de prendre soin de vous.
– Occupez-vous (revue, livre), bref pensez à autre chose. Comme l’attention ne peut se fixer que sur une tâche à la fois, l’objectif est de la concentrer sur une activité simple et agréable.
– Souvenez-vous que rassurer donne la réassurance. Comme le bâillement, le stress est contagieux. L’assurance, la sécurité et la confiance sont tout aussi transmissibles.
– Buvez de l’eau pour garder la bouche humide (1 litre toutes les 4 heures). Sucez des bonbons. La déshydratation résulte de la sécheresse de l’air en cabine
(l’hygrométrie est d’environ 10 %), de la baisse de la pression d’oxygène (l’air en cabine a la densité de celui que l’on trouve à une altitude terrestre de 1.500 à 2.000 m.) et est aggravée par la consommation de boissons alcoolisées.
– Evitez les boissons gazeuses.
– Evitez les excitants (alcool, café, thé fort).
– Buvez un verre de champagne ou de vin mais limitez votre consommation d’alcool.
– Relaxez vous !
– Occupez-vous : jeux, musique , séance préenregistrée de relaxation, livre audio, magazines (en général, il est trop difficile pour une personne anxieuse de se concentrer sur un livre), jeu de société, dessin, mots fléchés ou croisés, préparation du circuit touristique, etc.
– Si en situation d’anxiété, vous avez tendance à vous replier sur vous-même, créez votre bulle. Si vous avez difficile à tenir en place, parlez à votre voisin ou aux stewards, déambulez dans les couloirs, etc.
– Si vous vous sentez anxieux, écrivez vos peurs sur un carnet. Mettez en mots vos émotions. Soyez le plus précis possible. Détaillez, trouvez le mot juste. Plutôt que « l’avion fait des bruits inquiétants », décrivez le type de bruit et cherchez à l’associer avec la phase de vol. Le fait de mettre sa peur en mots a un effet calmant. En plus, cela vous donne une tâche qui paradoxalement concentre votre esprit sur autre chose que la peur !
A proscrire, le mélange alcool – tranquillisant, responsable de nombreux malaises.
J’ai le mal de l’air !
Le mal de l’air touche moins de 1% des passagers. Il engendre des symptômes gênants tels que nausées, sueurs, vertiges et fatigue.
– Evitez les repas copieux et l’alcool
– Consultez votre médecin. Il pourra éventuellement vous prescrire un antinaupathique (médicament contre le mal des transports) du type Dramamine ou Nautamine (1 comprimé 30 minutes avant le départ à renouveler toutes les 6 heures) ou un anti-histaminique.
– Essayez de dormir. Si besoin est, prenez un somnifère léger à élimination rapide.